Entre la plume et la feuille, entre
le marteau et l’enclume, le fer est modelé, tordu, redressé, rougi,
ondulé. Normal, une fois qu’on atteint l’âme du métal, on peut le
modeler à souhait.
Résumons
nous. Un livre des données relatives à la vie de tous les jours. C’est
curieux que mes idées se couchent quand elles sont en présence de la
licence des pourvoyeurs de tolérance. Les turbulences de mon esprit
déchiré entre la critique et la sagesse. Une gravissime dérive de la
pensée dite libre mais qui détourne la crue d’une érection passée
persistante et viagrique que le graal ne peut faire mieux. Les
calculateurs ne font rien sans rien. Tout est calcul. La chose
désintéressée est absente de leur répertoire. En vrac le trac de la
traque du mot sans la conscience du conscient vigilant et vilain ; il
veille au grain, il scanne au peigne fin toute idée de révolte comme un
gardien de prison. Je suis libre pardi ! Mon œil, pas question de
pureté, de blancheur. Zaama je veux échapper au
conscient. Je suis libre mais dans la cour de la prison. Le soleil est
présent dans la cour. Il me caresse comme un homme libre dans son
dedans.
Le premier appel du Fedjr vient de percer la nuit de mes tentations d’évasions. Dieu est dans mon studio. La pudeur me freine avec peine. Il semble que son velours de jours tristes ne vient pas. Qu’on ne vienne pas me raconter des sornettes ! La politique est un mal nécessaire. N’y a-t-il pas un autre moyen de faire tourner le peuple ? La politique rime avec sémantique. Le conscient qui me permet de vivre parmi mes congénères et l’inconscient pur, naïf, angélique et tendre. Le deuxième appel du muezzin ; donc vingt minutes déjà. Le temps est assassin. Il n’attend pas, il coule comme un fleuve sans digue, il rend dingue. Trêve de palabres et de parlotes, c’est déjà demain. La crue d’hier n’était qu’une tentative d’évasion. Il veille au grain. Toutes les pensées qui s’égrènent passent par l’antivirus du tolérable, de la sociabilité, du vernis des convenances.
Le premier appel du Fedjr vient de percer la nuit de mes tentations d’évasions. Dieu est dans mon studio. La pudeur me freine avec peine. Il semble que son velours de jours tristes ne vient pas. Qu’on ne vienne pas me raconter des sornettes ! La politique est un mal nécessaire. N’y a-t-il pas un autre moyen de faire tourner le peuple ? La politique rime avec sémantique. Le conscient qui me permet de vivre parmi mes congénères et l’inconscient pur, naïf, angélique et tendre. Le deuxième appel du muezzin ; donc vingt minutes déjà. Le temps est assassin. Il n’attend pas, il coule comme un fleuve sans digue, il rend dingue. Trêve de palabres et de parlotes, c’est déjà demain. La crue d’hier n’était qu’une tentative d’évasion. Il veille au grain. Toutes les pensées qui s’égrènent passent par l’antivirus du tolérable, de la sociabilité, du vernis des convenances.
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